La société "les Sénioriales", société spécialisée dans la
réalisation de résidences pour séniors, devait acheter un terrain sur la route
de Pompignac pour y réaliser un lotissement… Belle opportunité, il s’agissait
pour la commune de trouver là le financement de la station d’épuration.
Aujourd’hui, elle rembourse un prêt relais qui mois après mois, alourdit la
facture.
Afin de trouver le complément du financement de la station
d’épuration, Yves Touchard avait soutenu le projet initié par A Garrissou
(c’est dire si l’engagement est ancien). Le permis de construire est accordé. La
nature du projet, son apport sur le plan économique et social font que les
réactions sont le plus souvent positives au sein du conseil sauf pour Dominique Barbe, qui lors du conseil Municipal du 8
décembre 2008 déclare « Je suis contre ce projet, car je n’apprécie
pas ce type de résidence fermée avec un gardien et en autarcie. Les habitants
ne participeront pas à la vie de la commune. De plus il n’y a pas de logement
social prévu. »
Quelques mois plus tard, Mr Daubernet sous couvert de
l’association « Vivre Heureux à Fargues » dont il est le président,
fait un recours auprès du tribunal administratif (09/2010) et distribue un
tract où l’on peut lire : « Si comme VHF, vous ne voulez pas qu’une
centaine de Farguais soient arnaqués, que nos futurs impôts servent à
indemniser ces futurs victimes, soutenez nous ». Déposer un recours est un
droit qu’a chaque association de loi 1901.
L’administration prend le temps de statuer, les mois, deux
années s’écoulent, le promoteur s’inquiète et travaille à des plans B…
Désormais, selon nos informations, Mme Barbe et Mr Daubernet
peuvent être rassurés, nos futurs impôts vont devoir combler les
1 200 000€ que la commune de Fargues Saint Hilaire ne touchera pas
pour la réalisation de ce projet.
C’est regrettable pour nos finances, nos commerçants,
artisans et professions libérales et pour ceux qui souhaitaient profiter de
cette structure adaptée dans la Commune
Pendant ce temps, les communes d’Izon et de Cenon (Plan B probablement)
se réjouissent d’accueillir leur résidence " les Sénioriales ". Cenon
va elle, comme nous aurions pu le faire, signer très prochainement la vente
d’un terrain municipal...
Le maire a beau jeu aujourd’hui, en conseil municipal, de
dire que les candidats au remplacement se bousculent… le temps passe, les
mensualités du prêt relais tombent et alourdissent la facture totale. Pour
combien de temps encore ?
La conjoncture économique n’est pas favorable, les sociétés
n’investissent que si les banques suivent et elles même sont très frileuses en
ce moment. Il est légitime de se demander aussi si les conditions d’accueil
sont optimales sur notre commune. Si je devais investir plus d’un million
d’Euros dans l’achat d’un terrain, il y a fort à parier que je prendrai
quelques renseignements sur l’historique du terrain, son environnement
politique, le tissu associatif de la commune…
Une autre solution pourrait être de morceler le terrain, mais
elle renverrait à une autre de mes inquiétudes qui tient à la définition de la
politique sociale du conseil municipal d’aujourd’hui. La maison Dejeans a été vendue pour un projet sans charisme où
l’ambition sociale se résume à construire des logements tous identiques de part
et d’autre d’un tracé rectiligne.
La sous seing d’avec "les Sénioriales" expire en février 2013.
Combien de temps faudra il pour trouver un plan
B et payer nos dettes ?
Non, décidément, ce ne serait pas une bonne nouvelle si
définitivement " les Sénioriales " devaient ne pas venir.