Yves Touchard tel que je le connaissais aurait choisi ce mot
d’approbation plutôt que celui de victoire posthume. Il aurait associé toute l’équipe
municipale à ce rétablissement de ce qui aurait du à l’époque être naturel et
sans difficulté et qui pourtant a été un des combats les plus dur de notre
début de mandature.
Le recours contre le projet de rénovation de la maison de
retraite déposé au tribunal administratif par le « GFA Clos Lafitte » dont Mr
Daubernet est le représentant, a été débouté.
Dit comme cela, sans quelques éclaircissements, cela parait
peu compréhensible.
A quelques mois de la mise en place du 2 eme plan Alzheimer,
la société DOMUSVI, propriétaire de la maison de retraite du Clos Lafitte
dépose une demande de modification du POS et en particulier du COS (Coefficient
d’Occupation du Sol). C’est très technique mais l’idée est simple. Pour pouvoir
construire une nouvelle maison de retraite sans déplacer les pensionnaires, créer
un Pavillon Alzheimer, il fallait agrandir la surface constructible afin de permettre
de bâtir un nouveau bâtiment avant de détruire l’ancien.
Le dossier est à la fois lourd et sensible, l’avis des
autorités de tutelle est sans appel, sans mise aux normes, la fermeture de la
maison de retraite est inéluctable.
Deux positions vont alors s’affronter et il faudra à Yves Touchard,
deux séances du conseil pour obtenir le vote qui autorisera la modification du
COS.
Les communistes soutenaient qu’il n’etait pas du rôle du conseil
de s’immiscer dans la vie d’une société privée, ce d’autant qu’elle était la 4
eme puissance financière du marché. (Délibération 2009-28 : Monsieur
Lafon précise « que la procédure défend partiellement un intérêt
privé. »).Ils préconisent l'achat par DOMUSVI d'un terrain qui longe la maison de retraite. En même temps, Monsieur Gautier interviendra pour signifier que
la procédure de modification du POS, sert mieux les intérêts de la société
propriétaire de la maison de retraite que l’intérêt général (délibération
2009-28).
Certains autres élus dont Yves Touchard, privilégiaient l’urgence sanitaire,
la qualité du projet et s’inquiètaient de la réaction de la société DOMUSVI qui
pourrait ne pas acheter le terrain et laisser à la commune ce grand bâtiment
blanc, sans activité, vide et sans entretien.
Un recours à été déposé, le tribunal à statué.
Trois ans de procédure, de retard, des personnes âgées
maintenues dans une structure non conforme, des conditions de travail forcement
difficiles pour le personnel, beaucoup d’inquiétude sur l’emploi, un projet
qui, semble t il, a perdu sa partie « Pavillon Alzheimer », (trop
tard pour bénéficier des aides du 2 ème plan) …tout cela pour en arriver là.
L’opposition d’aujourd’hui est heureuse de cette décision,
ce projet était en effet très important pour Yves Touchard médecin et humaniste
et pour Florence Allais (alors adjointe à l’urbanisme) qui s’étaient beaucoup
battus pour son aboutissement.
Nous nous réjouissons que le tribunal par sa décision,
valide leur travail, permette enfin la mise en conformité de la maison de
retraite et replace le dossier à un niveau où le bon sens et le seul intérêt
des pensionnaires auraient du le situer dès le début.
Mr Daubernet nous a annoncé avoir vendu récemment à la
société DOMUSVI, propriétaire et
promoteur de la rénovation, un terrain enclavé qui longe l’arrière de la maison
de retraite.
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