le blog de l'opposition municipale

samedi 26 janvier 2013

« Comprendre Wagner … »


Nous avons reçu cette semaine « Fargues St Hilaire  le Magazine », document dont j’avais assuré en des temps bien différents, la mise en place et participé activement à la rédaction des premiers numéros avant de décider d’arrêter, en but à des désaccords profonds avec nos amis communistes et consorts. Déjà.  
Sur un flash info, celui de la rentrée, le maire nous avait gratifié d’un « édito-catalogue » qui vantait toutes les actions faites au quotidien par la municipalité. Cet édito marquait à mes yeux le manque de vision d’avenir, d’ambition et de volonté d’inscrire notre commune dans une dynamique que sa situation géographique impose. Le quotidien, rien que le quotidien, surtout le quotidien ….
Cette fois l’édito est un peu plus ambitieux, plus gestionnaire, plus tourné vers demain, enfin pas plus que 2013 tout de même…

Et pour nous dire quoi.

Pour nous parler aménagement du Centre Bourg. La maison « Guignard », cette grosse bâtisse à l’angle de l’opticien et de Ziane Auto, qui a été achetée 600 000 € fait effectivement partie des projets inscrits au futur PLU et intègre  la création d’une place Dejeans aménagée, au bout d’une avenue de l’Entre deux Mers revisitée, fermée par une autre place, en face de la Poste et du Crédit Agricole, formant un ensemble « Cœur de Bourg » qui n’existe pas aujourd’hui. C’est donc effectivement une bonne chose. Mais où en est le PLU, aucune information ne filtre, c’est pourtant un sujet d’importance pour l’avenir de Fargues…

On nous dit qu’avec la vente de la maison Dejeans (foncier av de l’Entre deux Mers) on va trouver l’autofinancement d’une salle multi activité à hauteur de 800 000 €… La vente de la maison Dejeans s’est réalisée pour 535 000 € net vendeur. Il restera à trouver les 265 000 € manquants (tout de même !) et le reste…  

On nous apprend que Les Sénioriales ne viendront pas … La vente de ce terrain en face du biologiste et du vétérinaire, devait couvrir les emprunts de la station d’épuration pour environ 1 200 000 €. Je ne reviens pas sur le dossier, ceux qui s’y sont intéressé savent ce qu’il faut en penser, je ne peux me réjouir, même dans l’opposition, de cette issue malheureuse. Il faut espérer que les autres investisseurs dont nous parle A Lafon viendront vraiment et que cette fois contrairement au programme Anthélios sur la maison Dejeans, le conseil municipal  aura le bon gout de choisir un (des) projet (s) de qualité dont les critères pourraient être sociaux mais pas seulement… Très politiquement, le maire nous informe qu’un projet (pas plusieurs ?),  « pourrait être retenu » au cours du premier trimestre… Retenu, pas plus.
Il y avait moult choses à faire avant que d’attendre que les Sénioriales ne se désistent…

Personnellement, je trouve tout cela très étrange, on achète la maison Guignard mais on n’avance pas sur le PLU donc pas sur les possibilités d’aménagement du Centre Bourg, on vend la maison Déjeans pour financer une salle multi activités mais on prévoit un budget bien au-delà de nos ressources (la faute de l’état !), on assure pouvoir rembourser le prêt relais de la station d’épuration alors qu’on n’a pas encore la moindre idée du nom de l’investisseur qui viendra compenser le désistement des Sénioriales.

Ce doit être pour cela que cet édito est entonnement intitulé  « La joie n’est pas dans les choses, elle est en nous ». (citation de Richard Wagner)
La joie devra effectivement être en nous , parce qu'à bien les regarder, les choses…

PS: Si vous vous avez une autre proposition, je suis très intéressé… 

lundi 7 janvier 2013

Quand l’état s’embourbe dans une polémique sans envergure


La fin de l’année 2012 et ce début 2013 est marqué par la fameuse « affaire Depardieu ».
Notre réputation à l’étranger n’avait pas besoin de cela. Après David Cameron qui était prêt à dérouler le tapis rouge à nos entrepreneurs, puis l’accueil à bras ouvert de la Belgique à nos exilés fiscaux, voilà maintenant que la Russie tente de se forger avec cynisme une image de démocratie en accueillant la probable désespérance de cet écorché vif à la sensibilité particulière auquel sa propre nation n’entend pas accorder la tolérance qu’il attend d’elle.
Je ne suis pas de ceux qui auraient été concernés par les 75% de taxes sur leurs revenus, cela m’oblige à la retenue. Je sais seulement que ce que l’on a reproché à G Depardieu, c’est de dire ouvertement que ce qu’il avait gagné était à lui, qu’il ne l’avait volé à personne , qu’il avait pour cela un charisme et un talent particulier qu’on lui avait reconnu , donné du travail à plus de 100 personnes et que rien ne l’obligeait même momentanément à rendre 85% de ces gains annuels à un état dispendieux devenu défaillant . (Le chiffre à été confirmé depuis).
On a tout entendu sur le sujet, sans retenue, du comportement minable à la traitrise jusqu’à la désertion (?) On a même proposé la déchéance de la nationalité et la confiscation des biens sur le territoire ! Tous les politiques petits et grands, obscurs et de premiers rangs, ont eu nécessité médiatique d’émettre une condamnation même dans l’outrance, le plus souvent au nom d’une certaine justice sociale. Même au plus haut sommet de l’état qui n’a pas calmé le jeu, on a oublié  pour la cause, les libertés fondamentales de notre république, la liberté de choix, de conscience ou celle de gérer sa propriété comme on l’entend.
Au nom de cette  justice sociale, nos dirigeants ont perdu le sens du collectif jusqu’à stigmatiser les « riches » que nous n’aimons pas et qui n’ont pas leur place dans notre société et la « finance » qui est notre premier ennemi. Quitte à nous faire oublier que la France est parmi les premières puissances économiques mondiales avec un système de protection sociale inégalé qu’année après année on a voulu sauvegarder en créant les abysses de la dette souveraine actuelle.
G Depardieu veut s’en aller, il n’est pas le seul. D’autres l’ont fait avant lui, sans tambour ni trompette, d’autres encore le feront après lui. C’est surement cela qu’il faut entendre. Comme il faut entendre la sagesse des français qui trouvent normal à 64% que l’effort soit partagé mais au sens profond du terme, sans démesure.
Alors que nous attendons des mesures fortes qui préserveront notre avenir sur la compétitivité ou la flexibilité, des avancées significatives sur l’Europe, sur le fédéralisme et l’harmonisation des politiques économiques et fiscales, l’état s’embourbe petitement dans une polémique sans envergure, locale et idéologique, sans même prendre la peine de vérifier la constitutionnalité de ce qu’il avance.

Il faudrait à nos élites surement moins d’idéologie, plus de lucidité et de sérénité et probablement plus de croyance en une république tolérante, unique et indivisible.

Ce que je nous souhaite pour 2013, en France et à Fargues en particulier.
Bonne année.