le blog de l'opposition municipale

samedi 3 mars 2012

Les 100 jours d’André Lafon …

Voilà presque 15 jours que le conseil municipal a eu lieu et je n’ai encore rien écrit.
La faute aux vacances scolaires d’hiver surement, à la programmation  de ce conseil auquel je n’ai pu assister également et peut être aussi à son contenu !

5 petites délibérations, 4 sans grand intérêt et une qui amorce une décision devenue importante, celle qui enfin, 3 ans après l’élection de « Demain Fargues Autrement »,  commence à dessiner l’avenir de la Maison Déjeans.

Il aura donc fallu que la perspective de difficultés éventuelles à rembourser pour le 27 décembre 2013, le prêt relais couvrant les travaux de la station d’épuration, pour que feu la commission « bâtiment communaux » donne quelques pistes sur l’avenir de la maison Dejeans (D2012- 14). Rappelons que cette maison est un don fait à la commune par un ancien de ses maires, le Dr Déjeans,  qu’elle est située sur la D936, à quelques mètres du marchand de cycle, que c’est une grande maison en pierre sur plusieurs étages, entourée d’un immense terrain boisé qui va jusqu’au tracé de la futur déviation .Elle n’est ni occupée ni chauffée de puis bien longtemps … Il était donc effectivement urgent d’agir et en soit, c’est plutôt une bonne nouvelle pour la gestion du patrimoine des farguais, même si il aurait été souhaitable de réfléchir en amont, sans la contrainte et l’obligation liée cette échéance de prêt. Nous en avions le temps.
Profitons en aussi pour rappeler que c’est Armel Daubernet, dont on se souvient de l’engagement au coté d’André Lafon, qui, au nom de l’association « Vivre Heureux à Fargues » qu’il préside, n’a pas modifié sa position et maintien son recours contre le permis de construire accordé  à la société  « les Sénioriales » bloquant ainsi la cession du terrain AK n°1 (route de Pompignac) pour environ 1 200 000 €, montant qui suffirait à la réalisation définitive de l’enveloppe budgétaire des travaux de la station.

Sur ce conseil du 20 février, on peut s’étonner aussi du choix d’attribuer à la construction de 2 courts de tennis, la subvention du Fond Départemental d’Aide à l’Equipement des Communes (D 2012- 11) alors qu’il y a sur la commune moult besoins en terme de voirie, des trottoirs à construire ou à améliorer pour la sécurité des piétons , des voies douces à réaliser entre les quartiers convergeant vers le centre bourg afin favoriser le commerce local, des peintures au sol à refaire un peu partout pour la sécurité des usagers…. Mais bon. Peut être devons nous attendre le prochain conseil et l’exposé du budget communal pour découvrir une politique volontariste sur ce sujet.

Force est donc de constater qu’au cours de ces 3 ou 4 conseils municipaux des 100 premiers jours d’André Lafon, en dehors d’une stratégie d’éviction de son opposition dans  toutes les commissions de travail, de l’instauration symbolique du quotient familial dans le prix des repas de la cantine scolaire, d’une politisation forte des engagements municipaux  à travers le vote de délibérations touchant des sujets nationaux comme ceux sur l’état de catastrophe naturelle ou sur la formation des agents territoriaux, on aura, comme pendant l’épisode neigeux, surtout géré le quotidien benoitement et sans grande ambition.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

attentive à votre chronique , je voudrais juste rvenir sur l'épisode neigeux et vous dire que j'ai été outrée du non engagement de la municipalité . En effet la circulation pietonne centre bourg et des écoles n'a nullement interpellé les responsables . peut être attendaient ils le soleil du lendemain . Dommage le gel et le froid ont persisté , il valait mieux chercher au chaud