le blog de l'opposition municipale

mercredi 16 novembre 2011

Auriez-vous encore un doute ?

Lorsque que j’ai écrit « Fargues La Rouge », certains lecteurs ont commenté avec bienveillance: « vous exagérez, ce n’est pas cela que les farguais ont exprimés, ils ont pensé à une continuité naturelle, le 1er adjoint va continuer l’œuvre engagée par le maire défunt…  tout cela n’est pas bien grave !»

Pour le moins, ce n’est pas comme cela que l’a entendu A Lafon et  je suis sûr maintenant de ne pas m’être trompé sur ce point.
Lors du conseil de lundi soir, pour six adjoints qui vont composer l’exécutif de demain, il a proposé la candidature de trois communistes : Jérôme Olaya, Annie Sahun et Dominique Barbe. A Lafon n’ayant jamais caché son appartenance politique, au conseil tout du moins, ceux sont désormais quatre décideurs sur sept qui partagent les mêmes aspirations que 4 % de la population farguaise,  le taux moyen des votes communistes aux élections nationales dans notre commune.

L’ancienne équipe était un équilibre fragile mais contenu de toutes les tendances.
Le parti communiste à pris les commandes de la commune et il l’assume sans état d’âme !

Pour les autres adjoints , quelques concessions ont été faites à ce que je crois être deux  socialistes, Christophe Vicier et Nathalie Rocca et la porte a été ouverte à l’inénarrable, l’incontournable Mr Gautier, qui a fait seul dans toute l’acception du mot,  le choix d’accompagner une équipe qu’il a mille fois vilipendée tout au long de la campagne , contre laquelle il a tenté de mobiliser jusqu’au jour du vote pour l’élection du maire.

Quelle mouche l’a-t-elle encore piqué ? On ne peut pas imaginer que ce soit le gout du pouvoir, il aurait pour cela fallu qu’il soit 1er adjoint ! On ne peut pas plus imaginer non plus qu’il se positionne en leader reconnu d’une tendance libérale du conseil. Il n’a pas su générer la confiance nécessaire, partager sa décision, voire négocier un poste d’adjoint pour une autre personne parmi celles qui représentent aujourd’hui cette voie plus libérale. Il a joué une carte foncièrement personnelle.
Alors il faut penser à l’impensable… le gout du dévouement, simple, sincère, désintéressé, presque biblique. Pas crédible ! Finalement, j’opterai plus facilement pour un sentiment, une jouissance immature à penser que lui seul pourrait être indispensable à la bonne tenue du village.

 Je le dis sans retenue, ces gens là sont dangereux (Gautier, Vicier, Rocca) qui pensent qu’ils vont pouvoir impunément encadrer l’expression d’adjoints dont la culture dogmatique dépasse et de beaucoup leur capacité à lire la réalité.

Avec la même absence de retenue, je mesure l’irresponsabilité de ces  élus « bobos » qu’on ne voit jamais en réunion, qui ne connaissent rien aux dossiers et à leurs enjeux et qui viennent le jour du conseil s’offrir une tranche facile de pseudo humanité et de bienveillance condescendante…

Nous étions seulement deux à ne pas avoir le cœur à applaudir à la fin du conseil. Il avait ses raisons, vous imaginez les miennes, je connais ces gens, je les ai soupesés. Je suis inquiet.

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