Ces derniers temps, les relations entre les parents d’élèves
et la mairie ce sont tendues.
Après avoir imposé le prix du repas indexé sur le Quotient Familial,
voté une différence plus que symbolique
de 0,30 € du prix du repas pour les enfants hors communauté de commune, le maire
avait une nouvelle idée. Au prétexte de rationnaliser les commandes de denrées
et donc de gérer au plus près les finances de la commune, il avait décidé d’imposer
cette fois ci des jours de carence et le statut d’écolier demi pensionnaire ou d’externe (4 repas sinon rien.) . A la sortie de l'été et sans concertation aucune.
Tollé des parents, manifestation à la fin du conseil
municipal du 10 septembre, courrier …
Une réunion est accordée le vendredi 14 septembre. En voici
un extrait de la note d’information qui s’en suivi :
« Nous avons entendu et compris vos demandes. C’est pourquoi,
il a été décidé, dans un esprit consensuel, de supprimer le délai de carence en
cas de maladie et de prendre en considération toute absence annoncée au plus
tard, le lundi de la semaine précédente (jour de commande de denrées)
Par ailleurs, les cas particuliers seront étudiés avec la
plus grande bienveillance .Ainsi, si vous considérez que votre situation le
justifie, vous pouvez nous faire parvenir un courrier argumenté auprès des
services des affaires scolaires, avant le 30 septembre prochain. »
Une pincée de démagogie, un zest de manipulation (le jour de
carence était intenable, on le lâche !) et au bout du compte, le fameux
statut de demi-pensionnaire est toujours d’actualité.
Mais le plus incroyable est le retour de la stratégie de clientèle, la bienveillance… A première vue tout cela est pavé de bonnes intentions, le maire dans son infinie bonté et dans l’intérêt de tous, va juger seul de la validité de l’argumentaire que chaque parent aura dument envoyé afin d’obtenir le fameux passe-droit. Sur quel critère, en fonction de quelle règle, dans quelle proportion, en fonction du fameux QF, de l’historique familial ? On peut s’attendre à tout et n’être surpris de rien.
Il est terriblement dommage dans cette affaire que tant de
choses importantes soient oubliées. Parmi elles, je veux retenir qu’il s’agit de
la cantine de très jeunes enfants, dans une école de la république, dans une
commune à taille humaine.
Une ou deux questions se posent. Avant de compliquer la vie des parents d’élèves
pour simplifier celle de la gestion des denrées et de la cantine, le maire a-t-il
fait en interne tout ce devait être fait pour améliorer la situation ? Les
enfants sont ils devenus soudain si difficiles à nourrir en si peu de
temps ? Mais alors, comment font les autres communes pour gérer leur cantine, Tresses
où le repas n’est pas indexé, Sallebeouf qui n’en est pas à une gestion si
directive.
Le maire communiste de Fargues a du mal, semble t il, à convaincre que
la modification du règlement de la cantine n’est due qu’à un honorable soucis de lutter
contre les gaspillages grandissants.
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