le blog de l'opposition municipale

mercredi 14 décembre 2011

Quand l’idéologie prend le pas sur la vraie vie…

Lundi 12 décembre le conseil à voté à l’unanimité moins deux voix, la délibération D2011-81, portant sur la tarification du service public de la restauration scolaire à compter du 1er janvier 2012.
Qu’a-t-il été voté en clair. Le conseil municipal à décidé que pour l'année qui vient, les farguais qui « mettraient » leurs enfants au restaurant scolaire paieraient désormais un prix qui variera de 1,92 à 3,42 € en fonction de leur quotient familial. (Salaire net de l’année/ 12 /nombre de parts) alors qu’actuellement le repas est facturé 2,52 € à tout le monde …

Les études sociologiques réalisées lors de l’élaboration du PLU n’ont pas révélé une réelle problématique ni de besoin particulier sur ce sujet à Fargues Saint-Hilaire. Le CCAS (Centre Communal d’Action Social) n’a lui-même jamais été sollicité pour répondre à la demande de parents en difficulté pour payer la cantine de leurs enfants. Enfin, les associations de parents d’élèves n’ont pas émis de souhait particulier concernant cette tarification bien inférieure à celle pratiquée en moyenne en France. (2,70€).

Alors qu’il n’y  a pas de besoin connu, de demande clairement exprimée par la population, ce lundi, le conseil a décidé que les familles « riches » de Fargues devaient payer pour les familles dites « pauvres ».  Pour des raisons de solidarité et d’équité, certains parents vont donc voir le coût des repas augmenter, d’autres le verront diminuer…

La solidarité aurait surement été mieux vécue si le prix de base du repas avait été maintenu et que l’on avait demandé un effort aussi aux plus favorisés d’entre nous. Quant à l’équité....les parents de nos petits écoliers payent, comme chacun d’entre nous, leur taxe d’habitation. Ceux qui regardent leur feuille d’impôts avec attention savent que cette taxe qui va devenir une des ressources essentielles de nos communes après la disparition de la taxe professionnelle, est indexée sur les revenus des ménages. Certains farguais participent donc déjà plus que d’autres aux dépenses de la commune.

Alors que penser de cette décision, quelles en sont les conséquences à court ou moyen terme, vers quel avenir et quelle société cette démarche sans fondement réel, purement idéologique et un tantinet démagogique, nous conduit t elle ?

Le conseil entérine et codifie l’idée que certains sont plus « riches » que d’autres et sans besoin reconnu, leurs font obligation de solidarité. Quelle sera dans ce contexte, l’attitude des uns et des autres, ceux qui paieront plus et ceux qui paieront moins, dans la cour de l’école, à la sortie des classes, au restaurant scolaire ? Le personnel des écoles, lui-même, prestation de la commune, saura t il garder le recul nécessaire et la translation de ces différences forcement connues puisque soulignées par l’autorité, ne risque t elle pas de se faire du restaurant vers les autres activités de la vie scolaire? Quelle sera la future prestation communale pour laquelle il faudra aussi faire valoir ses revenus , qu’ils soient élevés ou faibles , faudra t il en tout lieu en porter les stigmates ?
On a bien compris que les « quotients familiaux hauts » devaient, venir en aide aux « quotients familiaux bas » .Mais s’est on demandé ce qu’en pensaient les revenus modestes, que fait on de leur dignité à vouloir assumer seuls et sans aide l’éducation de leurs enfants, au même prix que les autres, pour la même prestation que les autres!
Enfin, et c’est un vrai risque que génère cette décision,  nous sommes en train de fouler du pied le sacro- saint principe de mixité sociale, celui qui garanti que les enfants de tous bords se rencontrent et grandissent ensemble dans une société  respectueuse des différences.   

Vouloir à tout prix prendre aux « riches » pour donner aux « pauvres » est un combat dépassé qui a largement montré ses failles. Est-ce encore raisonnablement un combat d’actualité à Fargues, village paisible où les salariés sont bien plus nombreux que les gros industriels et les gros propriétaires terriens…

Je n’ai pas voté cette tarification, je préfère la mixité sociale à la discrimination, je suis pour l’effort  partagé dans la dignité, l’aide sociale quand elle s’impose et non pas qu’on impose et je préfére l’espoir au misérabilisme obligé. En ces temps de crise économique dont on ne sait pas jusqu’ou elle peut aller, je crois surtout opportun de nous abstenir de toute stigmatisation.

mercredi 30 novembre 2011

La constitution des commissions : un acte fondateur…

Lundi soir avait lieu le premier conseil opérationnel de la nouvelle ère. Ce fut pour moi qui ne suis plus dans le sérail, l’occasion de découvrir enfin l’attribution des postes d’adjoints puisque leur élection ne s’était faite que sur un numéro. Numéro 1 donc, Christophe Vicier, 1er adjoint surement pour donner une teinte moins extrême à l’exécutif, numéro deux, Jérome Olaya aux finances, le vrai numéro un, numéro trois, Bertrand Gautier, celui qui de son camps à franchi le Rubicon, attiré par le chant des sirènes le faisant plus grand, plus beau qu’il ne l’est. L’homme de l’ouverture pensez vous, rappelez vous, Eric Besson, Bernard Kouchner, Jean Marie Bockel, Jean Pierre Jouyet et Fadela Amara ont-ils été des femmes et des hommes d’ouverture dans le gouvernement Fillon 2 ? Bertrand Gautier servira aux travaux communaux, réseaux et voiries et ne représenta que lui. Numéro quatre de l’exécutif,  Annie Sahun aux affaires sociales ? A Fargues St Hilaire ? Numéro cinq : Dominique Barbe aux associations, à l’animation locale et aux relations avec les commerçants… de la Cgt au commerçants indépendants, il faudra bien de la souplesse aux deux parties pour réussir ce grand écart là ! Numéro six, Nathalie Rocca à la communication, c’était déjà le cas .
Donc, si je ne me trompe pas, pas d’adjoint à l’urbanisme. En ces temps de fin de PLU et de nécessaire rénovation du centre bourg pour cause de déviation à venir ? Une simple commission devrait suffire !  Aurais-je été dans le juste quand j’écrivais  le premier article de ce blog «  La future déviation peut elle être un des enjeux des élections … » ?

Mais le plus intéressant n’était pas dans ces nominations d’après vote.

Non, au fond, le plus intéressant était  de savoir comment aller se distribuer les commissions. J’étais le seul non associé « aux camarades » comme André Lafon  aime à nommer les élus en séance non publique, à faire acte de candidature. Il était éclairant de voir comment allait être gérer mon attitude. Je ne fus pas déçu. Tout d’abord lors de la séance préparatoire, entre « camarades » toujours,  on décida que les commissions ne devaient pas dépasser 7 élus plus le maire …ensuite on recueillit les candidatures, commission après commission…jusque là en dehors du quorum très limitant dont on a bien compris l’objet, rien d’anormal. Il n’y avait qu’une commission pour laquelle il fallait voter, celle du budget, nous étions  jeudi soir. Vint ensuite le week-end et le jour du conseil. Une kyrielle de bonne volonté se sont révélées, oh dans toutes les commissions, y compris par de élus que l’on ne voyait pas avant et qu’on ne verra pas plus demain, juste assez pour que dans les quatre commissions où je postulais, il faille voter. Exit le candidat de l’opposition, exit celui qui pouvait avoir une autre vision de la gestion du budget par exemple. Exit pour tout ? Non, c’était mieux préparé que cela. Pour éviter toute communication de ma part, sur ma vision libérale de la démocratie qui voudrait que l’opposition ait accès aux dossiers, sur l’idée qu’une telle attitude sectaire n’avait pas sa place dans l’équipe précédente et probablement pas à Fargues, pour éviter tout cela, mes « camarades » m’ont laissé une commission, étonnamment celle du « personnel ». L’avenir dira pourquoi celle là et pas les autres. 

Symboliquement, après l’approbation du procès verbal du conseil précédent, la désignation des commissions était le premier point de l’ordre du jour du premier conseil opérationnel de la nouvelle mandature.
A l’instar du « Café de Flore » aujourd’hui considéré par certains comme un acte fondateur de l’actuel quinquennat, ce vote des commissions si peu respectueux des électeurs et de leurs élus, sera pour moi et pour tous ceux qui se retrouvent dans un démarche libérale, l’acte fondateur de cette mandature.

Les autres élus libéraux de ce conseil et moi même, continuerons à défendre une autre idée de ce qu’est la démocratie dans notre pays et notre engagement d’élus continuera de se faire pour toutes les catégories sociales de la commune.


PS : Je ne publie que peu de commentaire. Je le fais quand je considère que l’auteur apporte des éléments de réflexions complémentaires aux textes que je publie. Je sais qu’ils sont de nature à générer des réactions. Je ne refuse pas d’en débattre mais il me semble convenable que le débat ne se fasse pas «  masqué » et comme je le fais moi-même, que leurs auteurs veillent bien s’identifier.



mercredi 16 novembre 2011

Auriez-vous encore un doute ?

Lorsque que j’ai écrit « Fargues La Rouge », certains lecteurs ont commenté avec bienveillance: « vous exagérez, ce n’est pas cela que les farguais ont exprimés, ils ont pensé à une continuité naturelle, le 1er adjoint va continuer l’œuvre engagée par le maire défunt…  tout cela n’est pas bien grave !»

Pour le moins, ce n’est pas comme cela que l’a entendu A Lafon et  je suis sûr maintenant de ne pas m’être trompé sur ce point.
Lors du conseil de lundi soir, pour six adjoints qui vont composer l’exécutif de demain, il a proposé la candidature de trois communistes : Jérôme Olaya, Annie Sahun et Dominique Barbe. A Lafon n’ayant jamais caché son appartenance politique, au conseil tout du moins, ceux sont désormais quatre décideurs sur sept qui partagent les mêmes aspirations que 4 % de la population farguaise,  le taux moyen des votes communistes aux élections nationales dans notre commune.

L’ancienne équipe était un équilibre fragile mais contenu de toutes les tendances.
Le parti communiste à pris les commandes de la commune et il l’assume sans état d’âme !

Pour les autres adjoints , quelques concessions ont été faites à ce que je crois être deux  socialistes, Christophe Vicier et Nathalie Rocca et la porte a été ouverte à l’inénarrable, l’incontournable Mr Gautier, qui a fait seul dans toute l’acception du mot,  le choix d’accompagner une équipe qu’il a mille fois vilipendée tout au long de la campagne , contre laquelle il a tenté de mobiliser jusqu’au jour du vote pour l’élection du maire.

Quelle mouche l’a-t-elle encore piqué ? On ne peut pas imaginer que ce soit le gout du pouvoir, il aurait pour cela fallu qu’il soit 1er adjoint ! On ne peut pas plus imaginer non plus qu’il se positionne en leader reconnu d’une tendance libérale du conseil. Il n’a pas su générer la confiance nécessaire, partager sa décision, voire négocier un poste d’adjoint pour une autre personne parmi celles qui représentent aujourd’hui cette voie plus libérale. Il a joué une carte foncièrement personnelle.
Alors il faut penser à l’impensable… le gout du dévouement, simple, sincère, désintéressé, presque biblique. Pas crédible ! Finalement, j’opterai plus facilement pour un sentiment, une jouissance immature à penser que lui seul pourrait être indispensable à la bonne tenue du village.

 Je le dis sans retenue, ces gens là sont dangereux (Gautier, Vicier, Rocca) qui pensent qu’ils vont pouvoir impunément encadrer l’expression d’adjoints dont la culture dogmatique dépasse et de beaucoup leur capacité à lire la réalité.

Avec la même absence de retenue, je mesure l’irresponsabilité de ces  élus « bobos » qu’on ne voit jamais en réunion, qui ne connaissent rien aux dossiers et à leurs enjeux et qui viennent le jour du conseil s’offrir une tranche facile de pseudo humanité et de bienveillance condescendante…

Nous étions seulement deux à ne pas avoir le cœur à applaudir à la fin du conseil. Il avait ses raisons, vous imaginez les miennes, je connais ces gens, je les ai soupesés. Je suis inquiet.

mardi 1 novembre 2011

"Fargues la rouge...."

C’est fait, les farguais ont choisi. Au grand soulagement de tous, il n’y aura pas d’autres rendez vous. Les résultats du scrutin ne correspondent pas à ce que je souhaitais mais c’est la démocratie, il faut l’accepter et naturellement, je l’accepte.
Les farguais ont décidé de ne pas entendre les signaux d’alerte que certains d’entre nous  avons émis, nous qui avons cohabité pendant  trois ans avec ceux à qui ils ont donné tous les pouvoirs dimanche. Ils ont choisis de faire confiance à l’extrême gauche. C’est ainsi.

Le Sud Ouest d'hier indique que seulement 721 personnes se sont déplacés soit environ 40% des inscrits…Pour moi,  les abstentionnistes également ont exprimé leur choix, celui de ne pas choisir et de laisser les autres le faire à leur place. C’est un point qu’il faudra savoir décoder et que je veux entendre pour l’avenir.

Je suis désormais dans l’opposition. Je ne reviens pas sur les raisons qui m’engagent sur cette voie. De fortes discordances sur le projet global que je souhaiterai libéral et ouvert, ambitieux et porteur d’espoir pour tous et pas seulement pour une catégorie sociale ou une autre, sur le débat d’orientation budgétaire, sur la gestion du budget que je souhaite plus rigoureux et tournée vers un investissement qui ne serait pas étriqué mais qui accompagnerait le développement nécessaire et maitrisé de notre commune. Il y  bien d’autres  sujets que je pourrais évoquer, l’avenir du PLU, les choix stratégiques que va imposer le réaménagement de la taxe professionnelle, la déviation de Fargues, le devenir de la maison Dejean …

En travaillant sur les grands projets au coté d’Yves Touchard, la déviation , la réflexion sur un PLU moderne et porteur d’avenir, la réorganisation du centre bourg , la station d’épuration et son financement, la remise à niveau d’un réseau d’assainissement en piteux état, le restaurant scolaire et un périscolaire à la portée de tous, la modernisation des services administratifs, le développement durable petit à petit au centre des préoccupations du conseil, toutes ses petites attentions portées au quotidien.. et le nouveau marché que l’on doit à l’énergie de R .Alègre qui a su ménager l’ensemble des partenaires pour arriver à cette superbe réussite …nous pensions toucher le cœur des farguais.
Il est probable que les résultats de dimanche ne soient pas l’expression  d’un désaveu pour tout ce travail accompli. Il manquait seulement aux électeurs la bonne grille de lecture.
Il n’empêche.

A ce jour, je formule des voeux pour que les investisseurs potentiels dont nous avons tellement besoin ne prennent pas peur, que les élus de demain , absents jusqu'àlors dans le débat et dans l'action, trouvent à travers ce plébiscite l'énergie qu'il faut avoir pour se mettre au service des autres , de tous les autres, dans un équilibre démocratique qui avait toujours été respecté jusqu'alors.

Fidèle à mes engaments apolitiques de 2008, je resterai conseiller municipal, sans pouvoir et sans action sinon que celle d’essayer de défendre les intérêts de ceux qui nous ont montré leur attachement et de continuer de dire sur ce blog ce que je crois utile pour l’avenir de Fargues.

mercredi 26 octobre 2011

Six bonnes raisons se mobiliser dimanche prochain …

Les farguais ont boudé le premier tour des nouvelles élections municipales de dimanche dernier ! Il y a surement de vraies bonnes raisons à cela. Il faut les entendre. Une chose est sûre pourtant, et tous les électeurs n’ont pas forcement cette vision de la situation,  nous sommes devant un véritable tournant pour la gestion de notre village.
Je propose aux abstentionnistes de tous poils ,6 bonnes raisons, qui pourraient les amener à réfléchir à leur participation au scrutin de dimanche prochain, 30 octobre.

Première  bonne raison : même si une erreur dommageable à obligé les farguais à beaucoup se déplacer, nous sommes à un tournant pour la gestion de notre village. Ce vote de dimanche est crucial ! D’un coté un projet très engagé politiquement très à gauche, de l’autre la continuité de l’engagement apolitique pris il y a 3 ans devant les farguais avec Yves Touchard , maire humaniste et apolitique. D’un coté un maire potentiel inscrit au parti communiste, soutenu par un groupe communiste, de l’autre un maire potentiel apolitique qui pourrait être B Gautier, F Allais ou moi-même en fonction des votes internes.

Deuxième bonne raison: 36 % de votants au premier tour dimanche dernier. Est il sain pour la démocratie que seulement 1/3 des inscrits décident pour l’ensemble de la population farguaise…Même si la comparaison peut paraitre excessive voire violente, je l’assume, j’ai une pensée pour l’exemplarité et la détermination des peuples tunisiens, égyptiens et tout récemment  libyens à se battre pour  avoir accès librement à ce droit fondamental de nos démocraties.

Troisième bonne raison : que penser d’une liste « apolitique » d’il y a trois ans, qui devient une rampe de lancement pour installer à Fargues, un maire particulièrement impliqué politiquement. La promesse de tous les candidats de 2008 était de travailler « tous ensemble » à l’intérêt général, sans arrière pensée politique …Qu’est devenue la profession de foi de  « Demain Fargues Autrement » ? Qu’ont ils fait de l’intérêt de tous les farguais ?

Quatrième bonne raison : Fargues est il vraiment prêt à ce que les 8 conseillers encartés ou très près du Parti Communiste, soient la majorité de demain au conseil municipal. ? En paraphrasant une expression désormais célèbre il est légitime de se demander si : « il y aurait des communistes mous ou des communistes durs ?  »…

Cinquième bonne raison : comment être sûr qu’un maire une fois élu défende des projets contre les quels il a voté alors qu’il était 1er adjoint ? Les résultats de l’enquête d’utilité publique, la déclaration du même nom faite par le préfet et les 3 années passés peuvent elles peser sur l’avenir ? A Lafon et son groupe ont voté contre le projet de déviation et à ce jour les travaux n’ont pas commencé…

Sixième bonne raison: Les adjoints d’aujourd’hui seront ils ceux de demain ? Dans quelle mesure peut on penser qu’un certain nombre d’entre les membres actifs du conseil d’aujourd’hui, très proches du regretté Yves Touchard, qui se sont engagés dans une entreprise  « apolitique », cautionnent dès après les élections, un projet communiste à Fargues.
Cher lecteur, je ne sais pas si ces pistes de réflexion sont de nature à vous interpeler. Si c’est le cas, alors dites le, quelque soit votre choix, dites le dimanche prochain. Votez  nombreux !

Dimanche, faisons en sorte qu’une vraie majorité de farguais disent ce qu’elle veut pour l’avenir de Fargues.


jeudi 20 octobre 2011

Fargues, village actif dans une agréable ruralité préservée..

J’ai souvent dit sur ce blog tout l’espoir que je mettais dans l’avenir de Fargues. Cette conviction que j’ai est assez récente, je l’ai depuis que j’ai participé aux travaux de la commission d'urbanisme sur la révision du Pos. Travailler sur le plan local d’urbanisme (PLU) ça peut paraitre comme cela très aride, c’est en fait l’occasion d’aller chercher loin dans l’histoire, la topographie, la botanique, l’hydraulique, l’identité de notre village. Travailler sur le Plu c’est aussi une manière de s’interroger sur ce qui se passe autour de nous, les communes environnantes, les autres communautés de communes et leurs besoins , leurs réponses , la Cub et ses grands enjeux . La rive droite, avec ou après la crise, gardera son attractivité et va voir son développement se confirmer. La crise toujours elle, nous privera peut être de voir rapidement la déviation du centre bourg, à moins que nos politiques fassent de cet axe Bordeaux-Bergerac un facteur essentiel de croissance et de relance. Quoiqu’il arrive nous avons une situation géographique idéale, à quelques kilomètres de la Garonne, aux portes de l’Entre deux Mers, au centre de la Communautés de Communes, sur un petit territoire particulièrement arboré et irrigué. La demande  de venir partager notre qualité de vie est importante et l’une des questions posée est de savoir comment y répondre en préservant notre identité.
Le Plu à lui seul donne beaucoup de réponses, il a été pensé pour cela.

Il faudra l’appliquer probablement par étape, la première étant continuer la dynamique mise en place par la création du marché dominical. Le marché n’est pas qu’une surface commerciale de plus, c’est surtout un lieu où on cause, on rencontre des gens, on voit ses voisins qu’on n’a que le temps de saluer en semaine. Il n’y aura pas de maintien de la qualité de vie et convivialité  sans la conservation d’une activité commerciale et de services forte au centre bourg. Sa rénovation avec deux pôles « d’attractivité », la place de la pharmacie et celle qu’il faudra créer entre le feu du Crédit Agricole et la poste sont les piliers qui vont soutenir cette croissance nécessaire de l’offre et garantir notre qualité de vie.J'ai déjà dit l'importance du milieu associatif dans la vie d'une communauté, lui garantir un lieu d'accueil partagé s'est aussi s'assurer plus d'échange et de bien vivre. . Aujourd’hui la Salle des Fêtes répond comme elle le peut à de nombreuses demandes et il est vrai qu’il faudrait pouvoir accueillir plus encore.
Enfin, après avoir réalisé les aménagements sur les grands axes, il faudra "re-aménager"  la route des écoles et penser à relier les quartiers entre eux par des voies douces qui respectent une ruralité conservée, de la sécurité, des espaces arborés et une convergence vers le centre bourg.

Dans une période aussi incertaine que la notre,tout cela ne pourra se faire qu’à la condition d'avoir  la volonté d'accompagner un développement économique sous contrôle mais efficient et une politique budgétaire courageuse, rigoureuse mais ambitieuse. Comme nous ne sommes pas seuls , il faudra developper aussi  une coopération ainsi qu' une coordination réfléchie et déterminée avec la Cdc et les acteurs politiques régionaux…

Il y a donc par nature trois raisons d'envisager un avenir serein à Fargues, sa situation géographique au centre de la Cdc, son attractivité économique et la richesse de son milieu  associatif , son caractère rural qui une fois préservé lui donnera un cachet très recheché.
Le prochain maire s’il veut mener cette politique volontariste, devra s’entourer de compétences, d’adjoints disponibles, en cohérence avec son projet pour le soutenir au mieux et être capable de faire comprendre le cap qu’il veut donner à l’ensemble de l’équipe municipale.


vendredi 14 octobre 2011

Politique budgétaire, l’exemplarité de la communauté de communes…

La  communauté de communes (Cdc) a commencé ses réflexions sur le futur débat d’orientation budgétaire. L’exercice est compliqué par les changements de fiscalité, le passage de la taxe professionnelle, ressource importante pour les collectivités, à la nouvelle contribution économique territoriale (CET)  somme de deux taxes cumulées,  la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) . C‘est d’autant plus difficile que les modalités de calcul viennent juste d’être publiées au journal officiel et qu’on attend donc pour la fin de l’année seulement, peut être même le début de 2012, les montants exacts des sommes qui seront attribuées.

Toujours est il, sous la houlette du Président Soubie, la gestion de la Cdc est rigoureuse et les efforts faits sur le budget de fonctionnement (maitrise des engagements auprès des associations, des dépenses de personnels et mutualisation des contrats…) permettent d’envisager les investissements des années à venir avec sérénité .Dans ce contexte très difficile où les banques ne se font plus confiance et où les liquidités se font rares, il est important de pouvoir dégager près de 900 K€ du budget de fonctionnement pour cautionner le million d’investissement prévus pour l'entretien des routes communautaires. (Toutes les routes qui relient les villages de la Cdc entre eux)

C’est dans le même esprit que les années passées nous aurions aimé travailler pour construire le budget de la commune. Nous n’avons jamais réussir à convaincre sur la nécessité d’avoir cette rigueur budgétaire qui permettait de préserver l’avenir. Florence Allais comptable de formation, Dominique Stéphan et votre serviteur, rompus à gestion des budgets d’entreprises, ont été les seuls à ne pas voter celui de 2011. Il nous paraissait extrêmement risqué dans le contexte actuel, de nous priver de notre capacité d’autofinancement et de mettre ainsi en péril le financement futur de tous nos projets…

Si la Cdc bien compris le poids de la crise et a su l’anticiper, Fargues, devra sortir du dogme et repenser sa politique budgétaire.

J’ai souvent insisté sur ce blog sur l’idée que nous avions une vraie carte à jouer ces dix prochaines années. Il faudra beaucoup de clairvoyance et de courage au futur maire pour remettre les finances de la commune dans le sens de l’avenir. Jérome Olaya s’il est élu, devenu maire communiste par délégation, aura-t-il les moyens de convaincre son électorat interne de cette nécessité de gérer en pensant à l’avenir de tous.
Il lui faudra aller très vite, nous sommes déjà mi octobre… 





vendredi 7 octobre 2011

Mais quel est donc le message … ?

Les cinq élus ont pris la décision de démissionner tous ensemble. Pour accélérer le processus dit on et solliciter les suffrages des farguais le plus rapidement possible, d’ici à la fin du mois probablement. Cette manœuvre commune aurait donc comme effet d’éviter que la machine administrative ne se mette en branle « produisant » un maire et des adjoints sans véritable pouvoir puisque menacés illico par la décision du préfet. C’est un point qu’il faut entendre avec sagesse au regard de l’effet désastreux que pourrait avoir cette démission collective sur un électorat qui s’était déplacé en nombre et qu’on aurait foulé du pied.

Au premier tour, les farguais avaient mis en tête de leurs suffrages les candidats proches du monde associatif et plus loin derrière  ceux dont la finalité était de mettre André Lafon, membre du parti communiste, à la tête de la mairie. La presse s’étant largement fait l’écho de son appartenance politique, c’est en toute conscience que ceux qui ont voté Olaya lui ont indirectement accordé leurs suffrages …
Par contre, aucun des membres de la liste Bello ne s’étant, me semble t il,  exprimé sur le choix qu’il pourrait faire une fois élu, il faudrait donc considérer que c’est sur leur nom propre et lui seul que les farguais ont accordé leur voix.

Quelle est donc le message envoyé par les électeurs ?

D’un coté, il est très clair, de l’autre il génère des questions ! Les voix portées sur la liste Bello ont-elles accepté la perspective de voir A Lafon maire et mandaté leurs champions pour accompagner cette démarche ou ont-ils voulu signifié que la situation ne leur convenait pas et qu’ils souhaitaient une autre solution.

Je n’ai naturellement pas la réponse à ces questions.

Je sais par contre qu’une liste à clairement pris parti et que nombre de conseillers municipaux qui devront voter, n’accordent pas leur confiance à A Lafon. Le caractère éminemment politique de la situation ne devrait il pas les amener à se positionner. Doivent-ils laisser penser aux farguais qu’ils se préparent à être éventuellement dans l’opposition ou dans une sorte de cohabitation à la farguaise dont le chef serait politiquement engagé ? Ou alors doivent-ils pour montrer leur opposition et défendre leur projet face à celui du PC, envisager de présenter une candidature ? Si c’était  le cas,  peuvent ils encore s’offrir le luxe de ne pas désigner clairement celui ou celle qui se présentera ?
Pour la bonne tenue du débat démocratique, afin d’aider les farguais à faire leur choix, ne serait pas souhaitable qu’ils clarifient leur position ?

Quant aux membres de la liste Bello si ils sont élus, il est envisageable de penser qu'ils choisiront le projet qui leur convient le mieux, en fonction peut être de ce qu’ils auront compris du message des farguais.

samedi 1 octobre 2011

Drôle de dimanche

3 candidats  élus qui ne le sont plus tant en l'étant encore...
Une tête de liste « apolitique » qui roule  pour le parti communiste.
Une autre tête de liste qui modestement du haut de ses 70 voix, veut peser sur l’avenir de ses concitoyens.
Un parti communiste qui a fait 4% aux dernières élections nationales sur Fargues  mais qui est sur le point de remporter la mairie malgré les enseignements de dimanche dernier.

Une presse locale qui n'hésite pas à s'immiscer dans le débat, à la limite de désigner son favori.
Un deuxième tour maintenu par décision de justice, qui sera suivi de l’élection d’un maire aussitôt remis en cause par une autre décision de justice…
Bizarreries de la démocratie.  
Démocrates de tous horizons, montrez votre attachement à  vos  droits inaliénables ...

Votez massivement !  

mardi 27 septembre 2011

Le choix de l’intérêt général …forcement !

Fargues Saint Hilaire vient d’élire 3 nouveaux conseillers. Sylvie Bello, Norbert Garcia et Jean François Lemieux vont désormais gérer avec nous les différents dossiers qui engagent l’avenir de notre commune.

Le simple positionnement géographique de notre village, à quelques encablures de la rocade, sur la D936, au centre de communauté de commune, est à la fois un atout formidable et un défi fantastique. Les décisions, les orientations, le « courage de faire ou de ne pas faire aujourd’hui » sera porteur du devenir de la commune pour les années à venir.
La réalisation de la déviation tellement attendue par nous tous, sera forcement un tournant pour lequel il faudra se préparer .C’est ce que nous nous sommes efforcés de faire en travaillant sous la conduite de Florence Allais au futur Plan Local d’Urbanisme dont les 3 grandes orientations sont aussi 3 enjeux forts: conforter et améliorer l’organisation urbaine, recomposer le centre bourg et protéger et mettre en valeur les patrimoines bâtis et les espaces naturels. En parallèle, sous l’impulsion de Roger Alègre, des contacts ont été pris auprès des commerçants pour envisager avec eux la future réorganisation du centre bourg dont un des premiers pas est la mise en place du marché dominical autour de la mairie. En même temps, Bertrand Gautier s’attachait à suivre la réalisation de la très moderne station d’épuration dont nous  avons grand besoin, qui a été dimensionné pour les 20 ans qui viennent et qui pèse tant sur les décisions budgétaires immédiates. 

C’est en pensant à l’intérêt général et exclusivement à lui que tout ce travail long, précis, argumenté, a été fait. L’engagement de la plupart d’entre nous s’est souvent limité à cet objectif, se mettre au service des autres, pour les autres, pas pour soi. Encore moins, comme on l’entend parfois, pour une cause politique à défendre au sein de notre commune. Nos dossiers quoique de temps à autre compliqués ne sont pas de nature à donner lieu à des débats ou des décisions qui compteraient au niveau national. Nous ne sommes ni à l'assemblée nationale, ni au sénat ! Il est arrivé que quelques uns d’entre nous aient perdu cette lucidité qui s’impose à ceux qui exercent cette difficile mission d’élu dans notre modeste village. Leur posture de victime expiatoire du grand capitalisme farguais a trop souvent été la seule réponse donnée à la capacité du plus grand nombre à créer et agir. J’ai  moi même toujours été amusé d’être traité comme à un suppôt du CAC 40 au simple motif que j'exerce des fonctions d'encadrement dans un grand groupe international français.

Lourde responsabilité que celle de décider pour les autres !
Il va de soit que l’intérêt de chacun des farguais est au centre de nos préoccupations, qu’il soit de droite, de gauche ou d’extrême gauche. Il n’est pas concevable qu’il en soit autrement dans une si petite structure. Mais pour bien faire, nous avons besoin de calme, de sérénité ... et de lucidité.

Jérôme Olaya par son soutien à André Lafon, communiste convaincu et encarté, prends le risque de réveiller au sein du conseil de vieux démons éteints par sa précédente démission.
J’aurais préféré qu’il choisisse de venir renforcer l’équipe municipale dans sa créativité et son dynamisme actuel et je formule des vœux pour que nos nouveaux élus aient de leur engagement une vision différente de la sienne.

mercredi 21 septembre 2011

Difficile de choisir ? Pas si sûr…

Alors que dans le Sud Ouest d'aujourd'hui, parait un article concernant la liste Olaya- Lafon, on peut l’appeler comme cela puisque comme je l’avais prédit, Jérôme Olaya , cette fois clairement, déclare son soutien au candidat communiste à la succession d’Yves Touchard, je reviens sur une conversation que j’ai eu en « ville ».

On me dit comme cela « bah, je vais voter Lafon parce qu’il est gentil et qu’il est dans la commune depuis trente ans… » . Un peu court ne croyez vous pas ?
Comme cela il suffirait d’être gentil et présent dans la commune depuis quelques années pour s’en voir confier la gestion ? Fi du projet, d’une certaine vision de l’avenir, de l’ambition qu’il serait souhaitable d’avoir pour la commune et ses habitants ? Il suffirait d’être gentil !!

Plus surement , le maire de demain devrait avoir un projet que j’aimerai voir s’appuyer sur trois piliers :
le maintien de la ruralité, celui de la qualité des prestations et des services et la vie associative.

En même temps que l’arrivée de la déviation qu’il faut absolument appeler de nos vœux, il faudra mener à bien la rénovation du centre bourg en lui donnant ce caractère de proximité et de convivialité auquel nous sommes attachés, créer un espace de vie autour de la poste et du stade, créer les liens piétonniers et cyclistes entre les quartiers. Il va de soit également que la qualité de vie et des services dépendra de la dynamique que la mairie voudra mettre dans la relation qu’elle établira avec l’ensemble des prestataires éventuels. Enfin, la vie associative est importante pour l’intégration de chacun d’entre nous. La aussi, la volonté du futur maire d’accompagner ce mouvement sera déterminante pour la dynamique de notre village et sa vitalité.

Les grands dossiers de ce début de mandat ont été menés par Yves Touchard qui leur a donné son inspiration et le mouvement nécessaire. Il y a parmi nous, une personne qui a toujours été à ses cotés et à qui nous devons la réalisation de beaucoup d’événements qui ont donné un style à son action. Roger Alègre est celui qui accompagne les associations depuis toujours, « nettoyons la nature », « le mois en rose » par exemple, récemment il a créé le « forum des associations » vitrine importante en ce début d'année scolaire. Nous lui devons aussi la réussite sur le territoire de la commune du Festival des Coteaux, les touchantes réceptions des noces d’Or et celle de notre centenaire, la très jolie jachère fleurie, le marché hebdomadaire qui va commencer justement ce 25 septembre. Sans oublier les réunions avec les commerçants pour préparer un Noël 2011 différent…

André Lafon ne s’est inscrit dans aucune de ces actions et n’a été à la tête d’aucun projet depuis le début de la mandature. Nous attendons toujours la proposition concernant l’avenir de la maison Déjean de la part de la commission des « bâtiments communaux » qu’il préside…Son hostilité au projet de déviation qui a été voté est connue.

S’il s’agit de désigner un candidat dynamique et volontaire, attaché aux valeurs que défendait Yves Touchard, faites votre choix chers administrés, le mien est fait.

vendredi 16 septembre 2011

C'est donc fait ...et après ?

La rumeur était donc fondée. Jérôme Olaya est à nouveau candidat, 3ans et demi après 2008 et quelques 2 ans après sa démission. Etonnant parcours ai-je écris. Je maintiens.
La rumeur était juste aussi quant à l’objectif des listes qui se sont déclarées. Elles sont bien là pour soutenir des projets différents.

J’ai le souvenir d’une conversation, tard dans la nuit, après une réunion, dans ma voiture garée en face de chez Jérôme Olaya. C’était il y a 3 ans, nous étions fraichement élus et il s’agissait de désigner le maire et les adjoints. Yves Touchard était candidat tout comme André Lafon. Yves était celui que les farguais avaient désignés par leurs votes, son statut de cardiologue et sa stature personnelle rendaient son élection à la mairie naturelle et incontestable.
Il fallait donc envisager la désignation du 1er adjoint. Jérôme qui avait déjà beaucoup œuvré en faveur d’André Lafon devint plus incitatif. Sous sa pression, j’exprimais ma réticence  à mettre à un poste aussi exposé, celui d’entre nous qui était le plus politiquement engagé, qui plus est, à l’extrême gauche de l’échiquier politique. Nous étions élus sur une liste dont le projet était  « apolitique ». Pour le première fois, nous ne partagions pas la même vision de l’ « apolitisme » et de ce qu’il engageait pour chacun d’entre nous.

Aussi, au moment où j’écris ces lignes, j’ai une certitude, la liste de Jérôme Olaya ne peut se prévaloir de défendre un projet qui ne soit pas marqué politiquement. Il est donc naturel pour moi de m’interroger : deux ans après, le militant du Modem qu’il se disait être à l’époque, fera t il à nouveau le choix de soutenir un candidat communiste à la mairie de Fargues ?
François Bayrou, dont on connait les errements, n’est lui même jamais allé aussi loin avec autant d’assiduité…



dimanche 11 septembre 2011

Bruits d'avant campagne ...

Demain nous serons le 12 septembre, date prévue pour être le début de la campagne des élections municipales. Demain donc, nous serons en mesure de savoir qui parmi les Farguais ont fait le choix de se mettre au service de leurs concitoyens et d’intégrer l’équipe déjà en place pour gérer au mieux l’intérêt de tous …
La loi permet à une liste de cinq personnes de ne se faire connaitre que le jour du scrutin en déposant ses bulletins dans les différents bureaux de vote.
Il n’est donc pas sûr que ce lundi, toutes les listes s’inscrivent auprès de la « commission de la propagande », elles ont encore du temps, même celui de se constituer si cela n’était pas le cas. La dite commission pose simplement un délai limite pour que les bulletins et professions de foi soient distribués dans les boites aux lettres par ses soins. Au delà de cette limite, les candidats doivent assumer toute leur …propagande.

Il n’empêche, tout le monde sait et le village bruisse … Chacun a sa source d’information. Il y aura 3, 4, 5 listes, peut être plus … Pourquoi pas, la commission de propagande a fait installer 3 tableaux pour que les candidats puissent coller leur affiche et après tout, il peut y avoir 2 listes sur le même tableau ...alors 6 ?

Il aurait une liste qui soutiendrait l’élection d’un maire plutôt dans la tendance de celle d’Yves Touchard, apolitique, humaniste et social, il y en aurait une qui soutiendrait l’élection du 1er adjoint , homme de gauche très à gauche , une autre serait celle d’un propriétaire terrien bien connu à Fargues pour sa promptitude à saisir les tribunaux ....et les autres ? Une liste « Garrissou », celle d’un notaire, celle d’un viticulteur …?

Mais la rumeur qui sera peut être confirmée demain et qui serait la plus surprenante, serait celle du retour de Jérôme Olaya. Jérôme avait été élu en 2008 au sein de l’équipe actuelle qui lui avait confié le poste d’adjoint aux finances avant qu’il ne démissionne de tous ses mandats pour convenance personnelle quelques mois plu tard.

Etonnant parcours . La campagne et la profession de foi de son éventuelle liste ainsi que les noms de ses co listiers nous en dira plus, sur ses convenances personnelles surement aussi.


lundi 5 septembre 2011

Candidats , si vous nous disiez .....

C’est aujourd’hui la rentrée des classes, les vacances sont définitivement terminées.
Nos candidats aux élections municipales, eux, ont une petit rallonge .La campagne ne commence que le lundi 12 septembre. Avant cela, pas de « propagande » possible, c’est la loi. 

Et puisqu’ils ont encore un peu de temps pour se préparer et affiner leur engagement, proposons leurs quelques sujets sur lesquels on aimerait avoir leur avis.

La déviation et le PLU, la rénovation du centre bourg.
Je regroupe ces 3 sujets qui sont très liés entre eux, le PLU est le document indispensable à la rénovation du Centre Bourg laquelle devra répondre aux impératifs définis dans le PLU. Ce PLU élaboré pour les 10/15 ans qui viennent, sera terminé en tout début d’année prochaine et a été construit en intégrant les apports et contraintes de la future déviation.
Sur ce sujet, je propose le thème suivant  
«  A-t-on encore le temps et les moyens de remettre en cause le travail accompli si on veut être au rendez vous des enjeux qui se présentent à Fargues ?

(Garder son caractère rural malgré les mouvements démographiques prévisibles, y optimiser la qualité de vie, conserver  sa position au centre de la Communauté de Commune par le dynamisme de ses commerces, de son milieu associatif …)

La maison Dejean :
Depuis 3 ans déjà on parle de la maison Dejeans mais aucune décision n’a été prise. La maison donnée à la commune par son ancien maire subit les dégradations imposées par le temps.
La réflexion autour de ce sujet qui devient pressant pourrait être :  
 « Quelle gestion optimisée pour le patrimoine communal ? »

La station d’épuration.
Elle va être bientôt être mise en service, c’est l’aboutissement d’un énorme travail fait par Yves Touchard, Florence Allais et Bertrand Gautier. C’est aussi  un budget d’environ 2 millions d’€ avec grosso modo 1 million de subventions, les farguais devant assumer l’autre million. La solution venait d’un terrain communal situé à la sortie du village sur la route de Pompignac, en face du laboratoire d’analyse médicale et que la société « Les Sénioriales » était prête à acquérir. Un accord était pris qui semblait satisfaire tout le monde sauf Mr  Daubernet qui à la tête de son association « Bien à Vivre à Fargues » oppose un recours au motif de la proximité du tracé de la future déviation. Je propose donc le sujet suivant :
La défense de l’intérêt général est elle un critère suffisant  de décision ?"

La maison de retraite du Clos Lafitte :
Cet établissement de 87 pensionnaires, une quarantaine d’emplois, est menacé de fermeture par la DDAS si les travaux nécessaires à sa mise en conformité n’étaient faits. La modification légale du POS (Plan d ‘occupation du sol) et du COS (Coefficient d’occupation du sol) rendue nécessaire pour la construction d’un nouveau bâtiment a été votée dans la douleur par le conseil municipal, une grande partie des conseillers préférant soutenir le rachat par la direction de l’établissement d’un terrain appartenant à Mr Daubernet lequel longe la maison de retraite. Depuis les travaux n’ont pas été réalisés, empêchés par les recours de Mr Daubernet. Le sujet de réflexion :
« Quel  rôle pour le conseil municipal face aux enjeux de l’emploi de proximité, l’organisation des soins et la prise en charge du grand âge ? »

La gestion du budget :
Nous avons au cours de ces 3 dernières années  augmenté de 10% par an les dépenses de fonctionnement limitant mécaniquement notre capacité d’autofinancement.
Sujet n°5 : « Quelle politique  budgétaire pour quel développement de la commune ? »

(La construction probable d’autres classes à l’école (arrivées nombreuses prévues à l’Orangerie),  rénovation du centre bourg, lien à concevoir entre les quartiers par la réalisation de voies douces, la construction de la halle des associations et du sport, le city- stade, rénovation du parking Dejeans (pharmacie), … ? »)

Il y a bien d’autres sujets possibles mais  il y a déjà là, me semble t il,  matière à bien des débats qui engagent l’avenir. Il serait intéressant de connaitre sur ceux là et sur les autres, le point de vue de nos futurs candidats.  

mercredi 31 août 2011

Et si cela n'était pas si simple !


Les élections approchent et tout ne semble pas bien clair dans l’esprit de nos concitoyens. A en parler avec quelques voisins amis, il s’agirait « simplement » d’élire, cinq candidats désormais, depuis le décès de C Ballenger.

C’est vrai et cela ne l’est pas.

C’est vrai si on veut bien considérer que des farguais, regroupés par  listes de 5 donc, vont solliciter les  suffrages de leurs concitoyens et pour ceux d’entre eux qui seront élus, intégrer une équipe dont le fonctionnement est réglé.

Mais c’est après les élections que les choses deviennent plus compliquées.

Une fois élus, ils participeront à la désignation d’un nouveau maire et de 6 nouveaux adjoints qui ne seront pas forcement les adjoints d’aujourd’hui.
Plusieurs candidats, dont le 1er adjoint, briguent le poste laissé vacant par Yves Touchard.     
Il y a donc fort à parier que tout l’organigramme se verra remanié par une redistribution des responsabilités et des postes qui probablement tiendra compte de la sensibilité « dominante » du nouveau conseil.

Le choix que feront les électeurs de soutenir l’une ou l’autre des listes aura donc un retentissement non négligeable sur l’avenir de la commune, ne serait ce que, pour commencer, par la désignation du 1er magistrat.

Cette « simple » élection a un enjeu aussi important que celle de 2008 …

dimanche 28 août 2011

Les farguais peuvent ils avoir une vision juste des enjeux des prochaines élections municipales du 25 septembre ?

A l'occasion des dernières élections municipales, les farguais ont élu une liste "apolitique" , constituée de représentants de toutes les tendances politiques françaises.
C’était une liste dont l’ambition affichée était de gérer ensemble les intérêts des farguais, dans le respect des opinions de chacun. C’est ce à quoi Yves Touchard s’est attaché tout au long de son court mandat. Cela n’a pas toujours été facile notamment quand les positions étaient extrêmes mais sa qualité  d’humaniste et sa disponibilité permanente le lui ont souvent permis.

Saura t on dans ce contexte changé, maintenir le même état d’esprit.
Le futur maire aura-t-il la capacité à respecter toutes ces différences, à arbitrer dans l’équité et à garder comme seule ligne de conduite, la gestion de l’intérêt général ?

Il faut l’espérer mais rien n’est moins sur.
Si jamais il n’y a eu de discorde publique, les tensions ont souvent été fortes.
Quelque soit le dossier, la vision que peut en avoir un communiste « encarté » n’a rien à voir avec celle d’un non inscrit, d’un militant de l’Ump ou même d’un socialiste. Pour décider ensemble, il faut arriver à ce que chacun se reconnaisse dans les actes engagés, tout est affaire de négociation, d’écoute, d’équilibre mais surtout d’envie. La culture ou la conscience politique des uns a souvent heurté la bonne volonté parfois naïve des autres. Le temps passé à marqué les esprits, il a cristallisé les positions, généré des incompréhensions et des insatisfactions pérennes, ouvert parfois des appétits de revanches…
La disparition d’Yves Touchard sera elle le détonateur qui fera exploser toutes ces ressentiments ?

Les 4 nouveaux conseillers que nous allons élire auront un rôle de stabilisation important et une tache bien difficile. Ils auront le choix entre deux solutions : naviguer entre toutes les tendances en espérant que le nouveau maire « se révèle » au pouvoir ou s’allier tous les 4 pour renforcer une tendance et créer deux camps opposés.

Quant à nous, électeur, il nous faudra être attentif à notre bulletin de vote après avoir bien compris à qui demain nous donnons les rênes de la mairie.

jeudi 18 août 2011

La déviation peut elle être un des enjeux des élections municipales provoquées par le décès du maire Yves Touchard.

En tout début de mandat, l'équipe municipale a voté en faveur d'un projet de déviation de Fargues Saint Hilaire proposé par le Conseil Général. Depuis, le dossier avance régulièrement .L'enquête d'utilité publique a été réalisée, le commissaire enquêteur à statué en faveur du projet et dans la foulée, le préfet l'a déclaré d'utilité publique. Cet acte officiel donne l'autorisation de procéder aux démarches nécessaires (expropriations...) et 5 ans pour engager les travaux.Si tout se passe bien , les premiers travaux pourraient donc commencer au plus tard entre 2015 et 2016.
Les futures élections provoquée par le décès d'Yves Touchard peuvent elles changer les choses?
Petit retour en arrière sur conditions du vote du conseil municipal à l'époque.
Le CG avait soumis 2 projets , l'un avec un accès à Fargues par un  rond point sur la route de Pompignac à hauteur du lotissement des Coquelicots, l'autre avec un accès à Fargues par un rond point à hauteur du Super U et un enfouissement à hauteur du lotissement des Coquelicots. Le second projet coutant 3 millions d'€ de plus que le premier. Après délibération, c'est le projet soutenu par Yves Touchard, sans enfouissement qui a été voté avec 13 voix contre 10. André Lafon , 1 er adjoint , propriétaire au lotissement des Coquelicots était le leader de ceux qui voulaient l'enfouissement.
A la veille de ces élections,  il est  raisonnable de se poser la question sur le rôle et l''implication du maire dans la réalisation de cette déviation indispensable aux Farguais et indispensable au développement des communes de l'entre deux mers.
Sollicité par tant de dossiers,dans un contexte politique et économique difficile,  le CG investira t il les moyens nécessaires dans le cas où le 1er magistrat de la commune ne montrerait qu'un intérêt mitigé pour le projet ?
Il semble donc important que se soient les candidats à la succession d'Yves Touchard et  pas seulement  les candidats aux 4 postes de Conseillers  Municipaux, qui doivent se positionner clairement sur ce sujet essentiel de la déviation de Fargues.
Bertrand Dubois, Conseiller Municipal.